L orsqu’en mai 1889 les voisins de Vincent van Gogh rédigent une pétition envoyée au maire d’Arles, Vincent reconnaît être un voisin peu « commode » et accepte de se faire interner dans un hôpital psychiatrique, celui de Saint-Rémy-de-Provence. Cette clinique privée, dont les frais seront payés par Théo son frère, est dirigé par le docteur Peyron. Ce médecin est ophtalmologue, la psychiatrie à cette époque n’en est qu’à ses débuts.
Au début de son séjour Vincent semble très heureux (d’après les lettres envoyées à Théo): il a un atelier pour peindre, il peut circuler autour de la clinique accompagné d’un soignant.
C’est à Saint-Rémy qu’il peint les multiples paysages avec rochers et oliviers, mais aussi les iris mauves et jaunes et également la fameuse seconde version de « Nuit étoilée ».
Malheureusement pendant l’été il est sujet à des crises de plus en plus dures, pendant des jours il reste assis incapable de parler, de manger … Ces crises vont être de plus en plus fréquentes.
La seule « thérapie » dont il bénéficie, c’est un bain deux fois par semaine.
Onze mois plus tard (mai 1890) son frère lui trouve un médecin diplômé en « mélancolie », aujourd’hui on aurait dit dépression donc un psychiatre. C’est le docteur Gachet et du coup Vincent va habiter à Auvers-sur-Oise. C’est là qu’il se tirera une balle dans le ventre le 27 juillet 1890 et il meurt deux jours plus tard.
